Exercices avec les corrigés en géographie pour la 1ere Secondaire : Energie et eau, des ressources à ménager
Thème II : Des ressources limitées, à gérer et à renouveler
1. Inégale répartition de l’énergie et de l’eau à l’échelle mondiale Document : La consommation d’énergie par habitant
Quels pays au monde consomment le plus d’énergie ? Quel est leur niveau de développement ?
Quelle est la situation des pays d’Afrique Subsaharienne ?
Indique dans le tableau ci-dessous la source d’énergie et précise s’il s’agit d’une énergie renouvelable ou d’une énergie non-renouvelable
Document : eau salée et eau douce
L’eau douce est malgré tout abondante mais inégalement répartie. C’est une ressource naturelle renouvelable.
Document : L’eau, une ressource inégalement répartie
Quels pays disposent d’une quantité d’eau suffisante ?
Quels pays sont en situation de pénurie (pas assez d’eau par personne et par an) ?
Document : l’accès à l’eau potable, un enjeu de développement
La croissance de la population mondiale conduit à une augmentation des besoins en eau, pour vivre mais également pour produire (agriculture, industrie).
Qui dans le monde a véritablement accès à une source d’eau potable ? L’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’une des agences de l’ONU, évalue le chiffre officiel à 2,4 milliards – soit un tiers de la population mondiale. […] Sans parler des coupures d’eau quotidiennes, un cauchemar récurrent dans de nombreux pays. […] Entre 2000 et 2010, 600 millions de personnes supplémentaires ont été dotées de l’eau courante à domicile, mais, dans le même temps, la population mondiale a crû de 770 millions. Et le bilan est très inégal : la situation s’améliore en Chine, en Inde, mais se dégrade en Afrique subsaharienne.
Martine Valo, « 2,4 milliards d’habitants privés d’eau potable, selon l’ONU », Le Monde, 14 mai 2013
D’après le texte, qu’est-ce qui explique l’augmentation des besoins en eau ?
Qui a accès à l’eau potable ?
Dans quelles régions du monde la situation s’est-elle améliorée et explique pourquoi ?
2. Gestion des ressources énergétiques et de l’eau en Arabie Saoudite
Document : hydrocarbures et eau en Arabie Saoudite
Situez l’Arabie saoudite :
Quelles sont les principales richesses de l’Arabie saoudite ?
D’où vient l’eau utilisée dans ce pays ?
Document : Eau au Moyen-Orient
Souligne dans le texte : en rouge, l’information qui confirme un climat aride au Moyen Orient / en noir, les raisons de l’augmentation des besoins en eau du Moyen-Orient.
Document : cultures en carrousel dans le désert (image satellite)
Observe l’image satellite du désert saoudien. Comment expliquer ces formes circulaires dans le désert ? …………………
Document : le manque d’eau potable
«Les efforts des Emirats sont destinés en priorité à sortir la région du stress hydrique croissant dans lequel elle plonge. Avec moins de 100 mm d’eau par an, la péninsule arabique est l’une des régions les plus arides du monde. Mais c’est aussi grâce au pétrole l’une des plus riches. La croissance de la population et son niveau de vie font que la consommation en eau y est une des plus importantes au monde, parfois pour des usages récréatifs comme les terrains de golf. Ce sont actuellement des usines de désalinisation d’eau de mer qui répondent à la demande. Seulement, la désalinisation demande beaucoup d’énergie même pour un Etat gazier. La fabrication d’eau douce consomme aujourd’hui 20% du gaz produit par les Emirats».
Sciences et avenir, 2 février 2016
Dans le texte, relève et souligne en rouge l’expression qui montre le risque de souffrir du manque d’eau potable dans cette région du monde ? Quels chiffres justifient votre réponse ?
Quels facteurs peuvent (qu’est-ce qui peut…) rendre difficile ce faible accès à l’eau potable ?
Quelle solution est utilisée pour fournir de l’eau ? Pourquoi cette solution n’est-elle pas durable ?
3. Les conflits/tensions politiques autour de l’eau
Document : le Nil traverse plusieurs Etats
Source : Courrier International, 2015
Combien de barrages observes-tu sur le Nil et dans quel pays ?
Où se situe le barrage de la Renaissance ?
Document : le barrage de la discorde
Le 2 avril 2011, le gouvernement éthiopien a lancé les travaux de construction d’un nouveau barrage sur les eaux du Nil Bleu à 40 km de la frontière soudanaise.
Comble du paradoxe, ce pays, château d’eau de l’Afrique, affronte régulièrement la sécheresse et les famines qui en résultent. Sur les 3,7 millions d’hectares de terres agricoles, 3% seulement sont irriguées. Depuis quelques années, elle multiplie donc les projets de barrages sur le cours du Nil Bleu qui prend sa source au lac Tana, sur les plateaux d’Éthiopie, avant de confluer au bout de 1600 km avec le Nil blanc à Khartoum, au Soudan. Moins long que le Nil blanc, l’affluent éthiopien n’en est pas moins beaucoup plus fécond puisqu’il fournit 80% de l’eau qui abreuve les pays en aval. Au terme de sa construction, le barrage de la « Renaissance » sera le premier barrage hydroélectrique d’Afrique et le dixième du monde en termes de puissance. Ses objectifs sont doubles : prévenir les inondations (il permettra de retenir 62 milliards de m3 d’eau), et augmenter la production d’énergie électrique (sa puissance électrique devrait atteindre 5 250 mégawatts). Ainsi, l’Éthiopie pourra à la fois satisfaire ses propres besoins énergétiques et commencer à exporter de l’électricité aux pays voisins.
Les organismes internationaux se sont désolidarisés du projet car ils reprochent à l’Éthiopie l’absence de prise en compte des conséquences environnementales : aucun rapport d’évaluation des risques n’a été fourni alors qu’une vaste zone pourrait être inondée et une partie de l’écosystème disparaître. C’est donc l’État éthiopien qui finance presqu’exclusivement le projet (1).
Inquiets, les Égyptiens en ont fait une affaire de sécurité nationale. En 1975, l’Égypte et l’Éthiopie s’étaient affrontées en partie à cause d’une controverse relative au Nil et en 1978, le président Anouar el-Sadate avait menacé son homologue éthiopien, le général Mengistu, de représailles s’il se mettait en tête de retenir une partie des eaux du fleuve. En 2010, le gouvernement égyptien avait une nouvelle fois durci le ton, prévenant que «les droits historiques (de l’Égypte) restent une ligne rouge» (2).
D’après Myriam Amarray, La guerre, prix à payer pour le développement de l’Éthiopie ?, lejournalinternational.fr, le 25 juin 2015
(1). La Chine et Djibouti participent également financièrement au projet.
(2). Le 24 mars 2015, l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan parvenaient à un accord permettant à l’Ethiopie de mener à terme son projet.
Où se situe l’Ethiopie ?
Pourquoi peut-on parler d’un paradoxe de l’eau en Ethiopie ?
Présente le projet entrepris par l’Ethiopie en 2011.
Quels en sont les enjeux pour ce pays ? Place les expressions dans la bonne case : produire de l’électricité pour assurer le développement du pays / Prévenir des inondations / Vendre le surplus d’électricité aux pays voisins / puissance régionale / développement / Faire face aux sècheresses / place les pays en aval sous sa dépendance / Faire face à la population qui augmente rapide / développement de l’agriculture irriguée
Qu’est-ce que les organismes internationaux reprochent à l’Ethiopie ?
Comment peut-on expliquer l’inquiétude des pays situés en aval du fleuve
4. La transition énergétique en Chine
Document : évolution du mix énergétique chinois
Cette part a-t-elle diminué ?
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