Evolution des êtres vivants – Cours – SVT : 3eme Secondaire – PDF à imprimer

Evolution des êtres vivants : 3eme Secondaire – Cours – SVT – Sciences de la vie et de la Terre – : 3eme Secondaire

  • Des ressemblances entre les vertébrés
  • Parenté entre espèces actuelles et fossiles
  • Parenté entre les différents groupes de vertébrés
  • Parenté entre tous les êtres vivants
  • Les théories de l’évolution.

L’origine de la vie est commune à tous les êtres vivants, ce qui explique certaines de leurs ressemblances. Pourtant, les espèces actuelles présentent aussi une grande diversité. Les espèces passées se sont transformées et diversifiées durant les temps géologiques : c’est le processus d’évolution.

I. Des points communs et des différences

1. Définitions :

Une espèce : est un ensemble d’individus qui se ressemblent fortement. Chez les animaux, on considère souvent comme étant une espèce un ensemble d’individus qui peuvent se reproduire entre eux et dont la descendance est fertile. Les différentes espèces présentes à la surface du globe présentent des points communs. En particulier, tous les êtres vivants sont constitués d’une ou plusieurs cellules.

La cellule : est l’unité de constitution du vivant. Chez toutes les espèces, la cellule a une structure similaire. Elle a une membrane et comporte de l’ADN. De plus, la nature de cet ADN est universelle, c’est-à-dire qu’elle est la même chez tous les êtres vivants. L’étude des fossiles, appelée paléontologie, a permis de savoir que les végétaux et animaux du passé avaient eux aussi le même type de cellule.

Malgré une origine commune, les espèces actuelles sont différentes les unes des autres.

Une espèce unicellulaire : est une espèce qui n’a qu’une seule cellule.

Une espèce pluricellulaire : est une espèce qui a plusieurs cellules. C’est le cas de l’Homme.

Une espèce eucaryote : est une espèce dont les cellules ont un noyau.

Une espèce procaryote : est une espèce unicellulaire qui n’a pas de noyau.

1. Une origine commune à tous les êtres vivants

Observations microscopiques de différents tissus animaux ou végétaux :

En effet, l’observation microscopique de différents tissus animaux ou végétaux permettent de constater qu’ils sont constitués par des cellules.

D’autres parts les caractères héréditaires d’un être humain dépendent des gènes présents sur ses chromosomes (filaments d’ADN).

Les bactéries sont des êtres vivants unicellulaires.

Ces cellules, très petites, n’ont pas de noyau.

Elles  possèdent cependant dans leur cytoplasme un chromosome constitué d’une molécule d’ADN, support de leur information génétique. La photographie suivante montre l’ADN d’une bactérie, observé au microscope électronique.

La comparaison de l’ADN de différentes espèces permet la mise en évidence d’un patrimoine génétique commun.

A retenir

Tous les êtres vivants sont constitués de cellules et tous possèdent de l’ADN comme support de leur information génétique. Ces deux caractéristiques fondamentales indiquent une origine commune à tous les êtres vivants, homme compris.

2. Des ressemblances à l’échelle du corps et des organes :

La présence d’un squelette interne avec un crâne chez certains animaux permet de les classer dans le groupe des vertébrés. On distingue alors ceux qui ont un squelette cartilagineux (poissons cartilagineux) de ceux qui ont un squelette osseux.

A l’intérieur de ce dernier groupe, certains possèdent  pour se déplacer des nageoires (poissons osseux) alors que les autres possèdent 4 membres munis de doigts (tétrapodes).

D’autres caractères par la suite permettent d’affiner cette classification en créant des sous-groupes chez les différents tétrapodes.

Exemple de quelques vertébrés tétrapodes :

Comparaison du membre antérieur de quelques vertébrés tétrapodes :

Il existe une organisation du membre antérieur commune à tous les tétrapodes. Ceci indique une parenté entre eux.

A retenir :

L’existence de ressemblances entre des groupes apparus successivement suggère la parenté des espèces qui les constituent.

II. Une relation de parenté entre les espèces

1. Relation de parenté entre espèces et arbre d’évolution :

Pour établir une relation de parenté entre les différentes espèces au cours du temps, il faut construire un arbre d’évolution.

Cette construction se fait en 3 étapes :

  • Observer certains caractères chez quelques espèces en notant dans un tableau leur présence ou leur absence.
  • Réaliser la classification en groupes emboités.
  • Construire l’arbre d’évolution.

Une espèce nouvelle présente une organisation commune mais aussi des caractères nouveaux par rapport à une espèce antérieure dont elle serait issue.

La construction d’un arbre de parenté permet de traduire l’évolution des espèces.

2. La notion d’évolution :

La théorie de l’évolution : dit que les espèces dérivent les unes des autres. Les espèces actuelles ne sont donc pas véritablement « apparues », mais proviennent de la transformation d’espèces anciennes.

On pense aujourd’hui que les reptiles et les oiseaux proviennent de la même espèce ancienne : ils ont un ancêtre commun, qui présentait à la fois des caractères que l’on trouve aujourd’hui chez les oiseaux, et des caractères que l’on trouve chez les reptiles.

3. La place de l’Homme :

Les premiers êtres vivants pluricellulaires sont apparus il y a environ 1 milliard d’années.

Il est difficile de dater précisément l’origine de l’Homme. Par contre, l’ancêtre commun aux chimpanzés, aux gorilles, à l’orang-outan et à l’Homme aurait vécu il y a 20 ou 25 millions d’années. L’espèce humaine est donc beaucoup plus récente (quelques millions d’années certainement) que les premières espèces d’êtres vivants pluricellulaires.

L’homme en tant qu’espèce, est apparu sur la Terre en s’inscrivant dans le processus d’évolution. C’est un primate classé dans le groupe des grands singes.



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