La pédagogie Steiner Waldorf pour tous les âges, Madeleine Mazzetti – Résumé de conférence (partie 2/3)

Lire la première partie de cette conférence juste ici.

Marie-Anne Steiner

On ne pourra pas tout vous dire sur cette pédagogie, donc il faudra venir parler avec nous après, parce que c’est vaste, car on parle tout simplement de l’humain. Et l’être humain, c’est quelque chose de très vaste, que ce soit quand il est petit ou quand il est très grand. Donc il est tout aussi important dès son plus jeune âge, et c’est cette attention que nous portons aux enfants que nous essayons de maintenir, avec précaution et respect envers chaque individu.

Je vais me présenter un peu pour que vous compreniez pourquoi je me sens un peu crédible pour vous parler. Je suis professeur de classe. Dans nos écoles, le professeur de classe est celui qui est devant une classe, donc à partir du moment où cela s’appelle l’école, après 6-7 ans, et qui peut continuer son chemin avec les enfants pendant cinq ans. C’est-à-dire toute la durée de l’école primaire, voire plus. J’ai eu la chance de travailler pendant huit ans avec la même classe.

On voit tout de suite que dans cette pédagogie, on n’a pas peur de ne pas avoir le temps, car le temps, on le prend. On le prend avant qu’il ne nous prenne, et c’est l’un de nos atouts. Nous savons que nous ne pourrons jamais tout faire, cela fait partie de la vie, donc nous apprenons que lorsque nous avons du temps, il faut prendre le temps pour être bien dedans et pour faire bien tout ce que nous avons à faire. Et ce que nous n’avons pas le temps de faire, nous le ferons demain ou plus tard, ce n’est pas grave. Nous n’avons pas d’urgence, donc nous sommes vraiment dans cette optique.

J’ai un aîné qui réussit très bien dans le système classique, qui est très docile et qui a une tête bien faite. Il est ce qu’on appelle un bon élève. Mais moi qui suis née dans un milieu artistique, je me rends compte que ma force intérieure ne vient pas de l’école, mais plutôt de l’art et de toutes les activités artistiques que j’ai pratiquées en famille avec mes parents qui m’ont donné tous les atouts (peinture, musique, etc.). Ainsi, je trouve dommage que mon fils ne chante pas et ne fasse pas de peinture. Je sais qu’il y a des enseignants qui enseignent très bien cela dans leur classe, mais il n’a pas eu suffisamment l’occasion de le rencontrer à mon goût. Cela me pousse donc à me poser la question : est-ce qu’on ne pourrait pas faire un peu mieux ? C’est-à-dire, si les enfants ne sont pas dans un environnement artistique, s’ils ne sont pas dans un milieu où ils ont conscience de l’importance de l’art, alors cela n’est pas juste. Il faut donc essayer de trouver d’autres moyens pour leur offrir cette expérience.

Je fais partie d’un petit groupe de parents qui s’est posé des questions et a cherché à trouver quelque chose d’un peu plus complet pour nos enfants. Nous avons eu la chance de rencontrer une association qui souhaitait faire connaître cette pédagogie. Au début, nous étions peu informés sur cette pédagogie car elle est difficile à appréhender, donc souvent peu connue. Nous avons pris le temps d’écouter comment l’enfant était considéré et accueilli. Au bout d’un an, nous avons organisé des assemblées générales, appris à fabriquer des poupées, discuté et nous nous sommes dit “pourquoi pas”. Nous avons commencé par un jardin d’enfants Steiner dans une chambre d’une maison, puis dans une caravane dans un jardin. Juste pour vous dire que la création d’une école commence avec dix enfants. Ma fille, qui a aujourd’hui 30 ans, fait partie des dix premiers enfants pour lesquels nous avons essayé de créer cette école. Aujourd’hui, c’est une école qui compte près de 300 élèves, du jardin d’enfants de deux ans et demi à trois ans jusqu’au baccalauréat, car nous préparons même l’examen depuis deux ans dans cette école.

C’est aussi un message pour tous ceux qui disent que la création d’une école est trop compliquée. Il faut commencer petit, il suffit simplement d’écouter ce besoin si nécessaire, et le monde répondra par des choses. Bon, il faut mettre de l’huile de coude quand même, je vous préviens, cela ne vient pas tout seul. Mais c’est possible.

La première chose qui m’a vraiment motivée pour cette pédagogie, c’est au moment où on a fait le choix de mettre nos enfants. Donc, on a eu un entretien avec la jardinière, puisqu’ils sont petits à ce moment-là. La jardinière qui va accueillir nos enfants, pour mieux les accueillir, nous demande qu’on raconte un peu leur histoire et en même temps elle les observe en train de jouer dans le bac à sable ou dans le jardin. Et je me rends compte que les réponses que la jardinière me fait au moment où je lui parle de ma fille Sarah, m’amènent à penser qu’elle la connaît mieux que moi. C’est-à-dire que juste le regard qu’elle pose sur elle pendant ce quart d’heure-là, où moi je lui explique ce que je crois savoir, a provoqué chez moi un réveil. C’est heureux car grâce à ma fille Sarah, j’ai pu me réveiller et me rendre compte qu’en fait je la regardais simplement en la comparant à son frère, sans prendre le temps de la regarder elle.

Si je prends le temps de faire ce petit détour par ma vie personnelle, c’est essentiellement pour expliquer le geste fondamental de notre pédagogie : l’observation de l’enfant, essayer de comprendre qui il est, ce qu’il nous amène, quelles vont être ses forces et ses faiblesses, car nous allons tout accueillir. Nous ne sommes pas là pour gommer une partie de lui ou pour décider de faire surgir l’un plutôt que l’autre.

Donc ce qui m’enthousiasmait dans cette pédagogie, c’est la non-hiérarchie entre les matières. On propose beaucoup de matières dans ces écoles, autant manuelles, artistiques qu’intellectuelles, et on ne décide pas qu’il y en a une qui est meilleure que l’autre. On peut décider qu’il y en a une que l’on préfère, on peut décider qu’il y en a une qui a besoin d’être plus exercée, mais qualitativement, il n’y a pas de prépondérance de l’une sur l’autre et cela est vraiment important parce que nous savons tous qu’en observant les enfants, il y en a certains qui ont besoin de comprendre le monde avant de le rentrer, donc la tête est leur moteur, et ils doivent comprendre avant de se mettre en route et d’aimer ce qu’ils comprennent pour avoir envie de faire. Il y a d’autres enfants, au contraire, qui sont dans l’action, qui lèvent la main même avant que des questions soient posées, et qui partent (on ne sait pas où, mais ils partent). Et c’est parce qu’on va leur apprendre à aimer aller où ils vont, qu’ils auront peut-être envie de comprendre ce qu’ils font. Et puis il y a ceux qui ne demandent rien à personne et qu’on devrait laisser tranquilles assez longtemps. Ils sont bien là où ils sont, contemplatifs, rêveurs, ayant déjà tout un monde en eux et n’ont pas besoin de nous pour aller à la découverte du monde intérieur et extérieur. Ils nous montrent un autre chemin, mais en voyant les autres, ils vont petit à petit se mettre soit à comprendre, soit à agir.
Donc, cette observation nous montre que l’être humain est composé de trois parties qui sont étroitement imbriquées. Il n’y a pas une tête qu’on remplit et puis on verra le reste après, ou il n’y a pas de mains et puis c’est dommage ta tête elle ne marche pas, mais occupe-toi de tes mains. On est loin de ce geste-là dans cette pédagogie. L’enfant est un tout et ce tout mérite d’être respecté, mérite d’être amené en entier dans le monde de la vie, car c’est cet être-là qui a quelque chose à faire, lui tout seul, il a sa tâche à accomplir dans ce monde et ce n’est pas à nous de lui dire ce qu’il aura à faire. Donc pour cela, Madeleine l’a également bien décrit, il faut la confiance et c’est avec des racines de confiance qu’on peut avancer dans la vie. Cela veut dire que ce qui est très difficile, aussi bien en tant que pédagogue, professeur qu’en tant que parent, c’est de lâcher nos peurs, et nous en avons beaucoup.

J’étais très heureuse d’écouter Sophie Rabhi parce qu’elle dit bien que le principal travail, dans n’importe quel endroit où l’on se trouve, c’est d’abord travailler sur nos parasites, sur tout ce qui nous empêche de trouver cette liberté qu’on prétend vouloir donner à nos enfants ou aux enfants qui sont autour de nous. Donc, comment est-ce que je m’autorise la liberté ? Comment est-ce que je décide de choisir ce que je fais, qui je suis ? Comment est-ce que j’accepte de faire des concessions en conscience ? Pourquoi ? Et ça, c’est important d’être assez clair avec ça, car on aura de toute façon toujours des concessions à faire.

Donc, nous, ce geste de liberté, on ne décide pas que ça sera pour quand on sera adulte et qu’on aura du travail. Même adulte, on a encore du travail, ça dure toute une vie, parfois plus. On sait que la liberté ne peut pas être donnée tout de suite aux enfants, mais, en revanche, il faut leur donner les moyens de la prendre un jour. On va plutôt être dans le geste de proposer un panel de propositions le plus diversifié possible qui pourront s’adresser soit aux mains, soit au cœur, soit à la tête, soit à tout cela en même temps. Et chaque enfant, la liberté qu’il aura, c’est de le faire avec qui il est.

C’est-à-dire, même dans un cours de peinture où l’on va paraître très rigide parce que ce jour-là, c’est une leçon de peinture et ce n’est pas juste une peinture libre comme cela arrive aussi dans nos écoles. Mais même si c’est le jour d’une peinture très dirigée où on a décidé que l’enfant, ce jour-là, il prend ce bleu-là, il le prend avec cette grosseur de pinceau là, il le prend pour faire ce geste-là sur sa feuille, on verra que si on a 26 enfants qui ont fait l’exercice, quand on mettra les affiches, soit par terre soit sur le mur, qu’on aura 26 individualités complètement identifiables dans le travail qui aura été fait.

Donc, il ne faut pas avoir peur du cadre. C’est par le cadre qu’on a la liberté. Et nous, on essaie simplement que le cadre soit adapté. Vous avez vu pour la petite enfance, c’est simple, car il suffit d’être imitable. Alors cela demande beaucoup de regard et de conscience parce qu’on voit bien qu’il y a des choses qu’on voudrait maintenant (ça, tu peux l’imiter, mais pas ça). On est quand même toujours empêtré dans des choses qu’on ne voudrait pas. On n’aurait pas eu envie qu’il y ait cette affiche devant les yeux de l’enfant, on n’aurait pas eu envie qu’il ait eu ce gros mot sorti de la bouche de maman ou de papa, on n’aurait pas eu envie, mais c’est la vie. Et on va aussi lâcher nos peurs pour ne pas avoir peur de tout ça, de tout ce trop. Avoir confiance en l’enfant.
Tout est « récupérable », tout le temps. L’être humain, c’est un être qui a une capacité énorme. Mais c’est aussi pour ça qu’il faut être précautionneux parce qu’on peut tout faire avec les enfants, avec les adultes aussi, parce qu’on voit qu’il y a beaucoup de docilité, mais un enfant, il est tout ouverture, il a vraiment envie de faire ce qu’on lui demande, soit pour faire plaisir à ses parents, soit pour faire plaisir aux professeurs, soit pour faire comme le copain qu’il aime bien. Donc on a ces leviers qui pourraient être des leviers de pouvoir. Il faut donc les remettre en question. Pourquoi je demande à cet enfant cette chose-là ? Pourquoi je lui demande avec ces mots-là ? Qu’est-ce que j’attends ? Quel est mon objectif ? Et si on garde toujours l’objectif de se mettre au service de l’enfant pour qu’il soit tout entier, construit avec ce qui lui fait du bien à lui et pas au voisin, pour qu’il arrive tout entier dans sa vie adulte pour donner le maximum de ses forces au service du monde qui en a besoin. Le monde a besoin de nous, donc il est temps de donner les forces et la liberté à chacun de pouvoir œuvrer là où il doit œuvrer, et pas là où on lui dit qu’il y a besoin d’eux parce que dans le passé, etc. Ce sont des forces d’avenir qu’ils vont donner.

Donc, nous croyons vraiment en la force d’avenir que les enfants d’aujourd’hui apportent. Il faut les observer avec beaucoup de respect pour tout ce qu’ils apportent, mais aussi être conscient de nos “trop” et de nos “pas assez”.

Dans nos écoles, comment ça se passe ? Dans les grandes écoles, il y a souvent des classes avec beaucoup d’enfants pour remplir les salles. De plus en plus, il y a de petites écoles qui commencent modestement. On ne peut pas payer un pédagogue pour trois enfants ou pour 12 enfants, donc nous avons de plus en plus de classes à niveaux multiples. C’est également possible. Il y a des écoles qui n’ont que des jardins d’enfants, d’autres qui vont jusqu’à la fin de l’école primaire, d’autres jusqu’à la fin du collège, et d’autres jusqu’à la fin du lycée. En France, il y en a encore très peu. La France est un parent pauvre pour cette éducation, car nous sommes trop fixés sur les apprentissages intellectuels, ce qui est dommage. Mais petit à petit, des écoles de ce type s’ouvrent.

Il y a une fédération française qui essaie de vérifier que le nom de Steiner n’est pas utilisé à tort dans les écoles. C’est-à-dire que l’on vérifie qu’il y a bien du respect, de la compréhension et de la continuité dans le regard porté sur l’enfant. Ce n’est pas un peu de Steiner, un peu de Freinet et un peu de Montessori. N’ayez pas peur d’affirmer un choix. S’il est affirmé et qu’il a du sens, que ce soit une école Montessori, Freinet ou Steiner, les parents pourront venir. Lorsqu’il y a du doute ou de l’instabilité, c’est souvent parce que les pédagogies sont mélangées sans raison apparente. Il faut être très clair en tant que pédagogue ou dans une école sur le choix de la pédagogie pour que les parents puissent bâtir avec le pédagogue quelque chose de cohérent. Sinon, cela peut mener à des ruptures et des incompréhensions qui rendront l’enfant mal à l’aise au milieu de tout cela.

Donc, ces écoles fonctionnent en se basant sur l’observation de l’enfant, un peu par septaine. La première séquence va jusqu’à l’âge de l’école. Nous prenons très au sérieux le fait que l’enfant tout à coup ait cette envie d’apprendre à l’école maternelle. Il dit : « Mais moi, je veux écrire, mais moi, je veux lire ». Et nous lui disons : « Oui, c’est super parce que bientôt tu vas apprendre à lire et à écrire ». Et donc, nous cultivons cette attente. « Tu as envie, mais ce n’est pas forcément tout de suite ». Ce n’est pas gênant de le dire à l’enfant. Il suffit qu’on lui dise : « Oui, tu vas y arriver, ne t’inquiète pas, ça va venir ». C’est comme un enfant qui rêve d’un vélo : « J’ai envie d’un vélo » Eh bien oui, tu auras ce vélo, mais on n’est pas obligé d’aller tout de suite au supermarché pour l’acheter.

Il a une attente, il a un rêve, et il peut garder ce rêve. « Un jour, je saurai lire. Un jour, je saurai écrire ». Il est tout rempli de cette joie et de cet enthousiasme. Si on lui apporte quelque chose en ayant cru comprendre qu’il voulait écrire, et que l’on commence à lui apprendre les lettres alors qu’en fait il voulait simplement avoir une feuille et un stylo pour écrire comme papa et maman, alors il y a des cas particuliers. Il faut faire attention à ne pas prendre les choses à la lettre. C’est toujours un peu dangereux de prendre une phrase quand quelqu’un parle, ou de prendre une phrase quand il y a un écrit. Donc, il faut ajouter beaucoup de contexte, d’expérience tout autour pour voir comment les choses peuvent être. Il y a toujours des exceptions, et il faut être très respectueux de ce qui se passe. Ce n’est pas un seul chemin.

La deuxième septaine, de 7 ans à 14 ans, est plutôt la période que je connais le mieux, puisque j’ai de l’expérience avec des classes. C’est l’âge où les enfants ont besoin d’un cadre et d’une autorité, car ils ont besoin de savoir où ils vont et de pouvoir donner le meilleur d’eux-mêmes. Mais si on leur demande de donner le maximum en leur disant « choisis ce que tu veux », c’est trop compliqué. Ils ne peuvent pas s’y retrouver, car ils n’ont pas encore acquis ces capacités. On leur demandera de choisir la liberté, de choisir quelque chose dans le cadre de la peinture par exemple. Ils seront limités par des bornes, qui permettront néanmoins de trouver la liberté, comme les artistes le savent. On peut citer des peintres qui ont peint des pommes toute leur vie, ou encore mon père qui a peint sa femme toute sa vie sans avoir besoin de changer de modèle pour exercer son art. Donc, il ne faut pas avoir peur de la répétition, au contraire.

Une des grandes forces de notre pédagogie, en tout cas de nos intentions, c’est qu’on cherche. On est des chercheurs. C’est facile à dire, c’est facile à comprendre. Évidemment que l’on fait des tas d’erreurs, mais ce qu’on essaie de chercher aussi, c’est de ne jamais amener un concept ou quelque chose à l’enfant avant qu’il y ait eu une question de l’enfant. Donc on va être un peu plus précautionneux. Par exemple, si j’amène la grammaire, je sais qu’il faut l’amener à un moment donné parce que l’enfant aura envie d’écrire comme les autres et de comprendre un peu mieux. Je regarde à quel moment ça va l’aider dans sa construction, pour ne pas le donner à un moment donné où ça va peut-être être au contraire du poison et que cela va l’embarrasser. En observant, on se rend compte que si on le fait avant neuf ans, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas des choses qui sont construites avant, mais elles le sont par l’expérience. Et le moment où on l’amène avec la conscience, si on le fait après neuf ans, je vous promets que les enfants aiment vraiment la grammaire, parce que tout d’un coup ça répond à leurs questions. Ils savent lire en général à ces âges-là, donc ils ont rencontré dans leurs écrits des choses qu’ils ne comprennent pas encore. Cela ne les embête pas pour lire, donc ils continuent à lire, mais ces questions sont là, sous-jacentes. Et donc, au moment où on amène la matière, on le voit dans les yeux. C’est magnifique. On voit : “Ah, c’est pour ça qu’on écrit -ent, et pas -en. C’est parce que c’est un verbe conjugué à la troisième personne du pluriel. J’ai compris !”. On donne des éléments de joie au lieu de donner des éléments de galère, parce que voilà, il faut faire l’exercice et moi je n’y arrive pas, et puis l’autre il est meilleur que moi…

C’est donc l’enthousiasme et la joie. On a vu que le petit enfant, il a ça avec lui. Il n’a pas besoin de le trouver, en général il l’a. On essaie de ne pas l’éteindre, parce que notre façon de pouvoir être en face des enfants, c’est notre joie et notre enthousiasme. C’est notre carburant, la joie et l’enthousiasme, pour pouvoir être là. Et le fait qu’on sait qu’on peut se tromper, qu’on a le droit à l’erreur, on se donne à nous-mêmes le droit à l’erreur pour pouvoir le donner à l’enfant.

Vous avez compris que je suis quelqu’un qui peut parler longtemps, très vite et beaucoup, donc je vais m’arrêter et on va laisser la place pour des questions.

Retrouvez la dernière partie de cette conférence juste ici.

Une conférence de Madeleine Mazzetti et Marie-Anne Steiner :

Sylviana de Lamour en Vadrouille, pour Pass éducation