Le vocabulaire de la guerre et de la rébellion – Lexique – Cours : 3eme Secondaire – PDF à imprimer

Cours sur Le vocabulaire de la guerre et de la rébellion en : 3eme Secondaire .

Depuis l’aube de l’humanité, les hommes se font la guerre pour défendre leurs territoires et leurs idéologies, avec un désir assoiffé de pouvoir et de contrôle…

Le mot « guerre » est issu du francique werra, signifiant « discorde » ou « lutte ». Ce mot reflète l’idée d’un affrontement violent entre groupes humains.

Le mot « rébellion » vient du latin rebellio, qui signifie « nouvelle guerre », formé à partir de re- (de nouveau) et de bellum (guerre). Il désigne un soulèvement contre une autorité.

  1. Les différentes œuvres sur la guerre

La guerre a été le sujet central de nombreuses formes littéraires :

  • Récits autobiographiques, comme Le Feu d’Henri Barbusse, qui raconte la Première Guerre mondiale à travers les yeux d’un soldat.
  • Poésie Calligrammes de Guillaume Apollinaire, avec des poèmes comme « La colombe poignardée et le jet d’eau », qui mêlent formes visuelles et évocations de la guerre.
  • RomansLes Croix de bois de Roland Dorgelès, qui est une chronique immersive de la vie des soldats dans les tranchées.
  • Pièces de théâtre, comme Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht, qui est une critique des conséquences de la guerre sur les civils.
  • Tableaux, dessins, sculptures… comme l’aquarelle de Henri de Groux « L’assaut de la bataille de Verdun », qui montre la violence des combats.
  • Chansons comme « La Guerre » de Christophe Miossec qui a écrit des textes poignants sur l’horreur des combats.

À travers les quelques mots de cette chanson, toutes sortes d’émotions sont évoquées : la peur, l’angoisse, le désespoir, la tristesse, la fatalité… Et ces mots prouvent surtout l’horreur de la guerre.

« Je fais ce qu’il ne faut pas

J’en blesse plein par erreur

J’en achève même parfois

Leurs yeux sont pleins de peur

Leurs yeux sont pleins d’effroi »

Chant de Christophe Miossec, La Guerre

Dès le début du conflit, le désir de garder des traces était très fort : peintures, aquarelles, dessins, croquis ont été réalisés par de nombreux illustrateurs qui ont été témoins de scènes de guerre.

Ici, œuvre de François Flameng « Au front, Craonne 5 mai 1917 »



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