Pays pauvres – Vidéos pédagogiques : 2eme Secondaire – Géographie
Vivre dans le pays le plus pauvre du monde
Un documentaire de 52′ réalisé par Jean-Louis Saporito
Produit par Point du Jour avec la participation de France 5
Bagagi est un village de 600 habitants à 10 Kms du centre de Médecins Sans Frontières de Mirrhia. Le réalisateur Jean-Louis Saporito s’y trouvait, en juillet 2005, pendant la dernière crise alimentaire. Il y a fait la connaissance de Hadiza et de sa petite fille qui était très malade.
Hadiza est une paysanne nigérienne de 36 ans. Elle est très belle, souriante et coquette, pourtant la vie ne l’a pas épargnée, elle a eu déjà 10 enfants, et seuls 2 ont survécu. Grâce à elle, Jean-Louis se lie d’amitié avec tout le village. Il y revient pendant 3 ans pour vivre à coté d’eux leur quotidien, leurs douleurs et leurs joies dans le pays le plus pauvre du monde. Il nous montre cette Afrique qui « vit », une Afrique qu’il aime.
Mondialisation: Quand le FMI Fabrique la Misère – Documentaire
Avant les années 80, le Ghana était considéré comme un pays en voie de développement prometteur. La crise économique que connaît le pays va amener une situation locale désastreuse au niveau des services de base. Le FMI et la Banque Mondiale proposent des prêts au pays, sous la condition dite d’ajustement structurel. Le pays est contraint de s’impliquer dans le libre échange, en orientant la production interne vers l’or et la cacao plutôt que vers les productions vivrières. L’incitation à la “récupération des coûts” va entraîner la privatisation des services publics de base de soins et d’adduction d’eau. L’implantation d’entreprises étrangères est favorisée grâce une politique fiscale avantageuse et une réglementation peu contraignante, notamment vis à vis de l’environnement. La richesse en or de la province du Katanga a attiré l’industrie minière. L’état ghanéen a délocalisé la population locale qui vivait de banane plantin, manioc, huile de palme et arachide. Les paysans on touché une indemnisation ridicule, les manifestants ont été éloignés par la force militaire. L’activité d’extraction a stérilisé les champs alentours : les déblais ont envahi les champs de manioc, la pollution métallique affecte l’air et l’eau. Les rizières sont aujourd’hui en jachère…