Une robinsonnade - Royaume de Kensuké - Atelier de lecture : 6eme Primaire

Atelier de lecture sur Une robinsonnade – Royaume de Kensuké en 6ème.

On appelle « Robinsonnades » , les récits qui sont inspirés de l’ouvrage de Daniel Defoe, le très célèbre Robinson Crusoé , paru en 1719. Voici quelques extraits de l’arrivée du héros sur l’île après que son navire ait fait naufrage lors d’une terrible tempête.

Lis les extraits suivants, puis complète le tableau qui se trouve en page 2 :
« Alors je repris ma course, et je m’approchai tellement de la terre, que la nouvelle vague, quoiqu’elle me traversât, ne m’engloutit point assez pour m’entraîner. Enfin, après un dernier effort, je parvins à la terre ferme, où, à ma grande satisfaction, je gravis sur les rochers escarpés du rivage, et m’assis sur l’herbe, délivré de tous périls et à l’abri de toute atteinte de l’Océan. J’étais alors à terre en sûreté sur la rive… »
« Absorbé dans la contemplation de ma délivrance, je me promenais çà et là sur le rivage, levant les mains vers le ciel, faisant mille gestes et mille mouvements que je ne saurais décrire ; songeant à tous mes compagnons qui étaient noyés, et que pas une âme n’avait dû être sauvée excepté moi… »
« Pendant bien des années il (le chien) fut pour moi un serviteur fidèle ; je n’eus jamais faute de ce qu’il pouvait m’aller quérir, ni de la compagnie qu’il pouvait me faire ; seulement j’aurais désiré qu’il me parlât, mais c’était chose impossible. »

« 30 septembre 1659. Moi, pauvre misérable Robinson Crusoé, après avoir fait naufrage au large durant une horrible tempête, tout l’équipage étant noyé, moi-même étant à demi-mort, j’abordais à cette île infortunée, que je nommais l’île du désespoir. Je passai tout le reste du jour à m’affliger de l’état affreux où j’étais réduit : sans nourriture, sans demeure, sans vêtements, sans armes, sans lieu de refuge, sans aucune espèce de secours, je ne voyais rien devant moi que la mort, soit que je dusse être dévoré par les bêtes ou tué par les sauvages, ou que je dusse périr de faim. À la brune* je montai sur un arbre, de peur des animaux féroces, et je dormis profondément, quoiqu’il plût toute la nuit. »

Différences et points communs :
Compare Le Royaume de Kensuké (chapitre 4 : pages 43 à 55) avec le célèbre ouvrage de Daniel Defoe.
Pour chaque affirmation, indique le nom du héros concerné (ou seulement son initiale) : Michael (M), Robinson (R) ou les deux (M + R)

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