Conjugaison – Les valeurs de l’imparfait et du passé simple
Dans un récit au passé, l’imparfait et le passé simple s’utilisent en alternance.
- Le passé simple
- Le passé simple s’utilise pour les actions principales. Ce sont des actions bien datées, qui n’ont eu lieu qu’une seul
- Il est souvent accompagné d’indication de temps qui précisent une date ou un moment.
Ex : ce matin-là, un jour, le 1er mars de cette année-là….
- Il permet aussi d’insister sur la rapidité. On ajoute souvent des mots comme soudain ou tout à coup.
Ex : Tout à coup il prit ses jambes à son cou.
L’imparfait
- L’imparfait s’utilise pour les actions de second plan. Ces actions ne sont pas précisément datées, elles ont une durée indéterminée.
Ex : Elle faisait ses devoirs dans la cuisine pendant que maman cuisinait.
- Parfois il insiste sur la durée : longtemps, pendant des heures…
- L’imparfait s’utilise aussi pour des descriptions, pour planter le décor.
Ex : Le ciel était bleu, aucun nuage ne pointait à l’horizon.
- Il s’utilise enfin pour des actions habituelles dans le passé.
Ex : Tous les lundis, je m’entraînais à la course à pied.
Des valeurs complémentaires dans le récit
- Le début d’un récit est souvent à l’imparfait : on présente les personnages et le décor. Quand l’action principale commence, le passé simple apparaît ; c’est l’élément déclencheur.
- L’imparfait exprime des faits d’arrière-plan, le passé simple ceux de premier plan.
Les valeurs de l’imparfait _passé simple cours
Les valeurs de l’imparfait _passé simple cours